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À Kozani, on mène une vie sans stress, ni complication et on n’est jamais pressé. La bibliothèque de la ville s’est développée progressivement depuis quatre siècles et rivalise désormais avec la Bibliothèque nationale d’Athènes en raison de la rareté et de la valeur de ses travaux. Pour découvrir la beauté de Kozani, il suffit de prendre le temps de marcher et de faire la promenade classique qui consiste à visiter Servia et son «Grand Canyon miniature» puis à traverser le pont du lac Polyfytou. Dans ce coin de la Grèce du Nord, la nature regorge de beauté. Essayez de faire ce voyage en octobre au moment de la récolte du safran quand les crocus sont en fleurs.
Vous rencontrerez des habitants sur l’avenue principale de la ville au cours de toutes les saisons de l’année. Prenant connaissance de la richesse passée de la ville, vous rencontrerez des attractions et des grandes maisons du XVIIIe siècle ainsi que la maison de Yeorghios Lassanis, historien et héros de la Révolution grecque (la guerre d’indépendance de 1821). Dans le centre historique de Kozani autour de la place de la Victoire (platia Nikis), vous trouverez l’église post-byzantine d’Aghios Nikolaos et vous admirerez son superbe clocher et ses nichoirs sculptés (ces mini-cabanons pour les oiseaux), le point de rencontre traditionnel pour les habitants de la ville.
La bibliothèque Kovadarios n’est pas seulement une collection de livres anciens ; en réalité elle propose un véritable condensé de l’histoire, des symboles et des valeurs d’un pays à la fois jeune (l’Etat grec sous sa forme actuelle est né en 1830) et très ancien (les premières traces de la langue grecque remontent au XXIVe av. J.-C.).
Parmi les précieux manuscrits et les volumes rares, vous verrez un des deux exemplaires encore existants de la Charte de Rigas Feraios, un des pères fondateurs de la Grèce moderne. La bibliothèque de Kozani est la plus grande de Grèce après celle d’Athènes. Elle a accumulé des ouvrages et reliques très rares au cours des quatre derniers siècles et elle dispose d’une des salles de lecture les plus confortables du pays.
La cité antique d'Aiani était la plus importante de l’ancien royaume d’Elimia. A partir des trouvailles, les archéologues concluent qu’il y avait dans la région une civilisation supérieure, égale à celle de Mycènes. Commencez votre tour de l’acropole au sommet de la colline et continuez vers la Nécropole, un lieu qui servait de cimetière des nobles de l’âge de bronze jusqu’à l’ère helladique tardive. Un musée contemporain de haut niveau abrite la richesse qui a été trouvé dans la cité antique, la nécropole ainsi qu’aux endroits environnants.
L’empereur byzantin Héraclius construit ici une ville et une forteresse au VIIe siècle. Au IXe siècle, la cité avait grandi pour devenir la plus importante agglomération de la région. Aujourd’hui, un chemin très bien entretenu qui surplombe Servia vous mène à ses ruines après vous avoir fait passer par les cascades de Chouni et leurs rochers en forme de personnes humaines. La nature rencontre l’histoire au cours de la même randonnée. Voyage à la beauté sauvage toujours dans la même région: la Macédoine.
Une des attractions de Kozani. Sa longueur est de 1 372 m ainsi que sa légende. On dit par exemple que des poissons-chats géants vivent sous le pont de Servia (appelé également « pont de Polyfytos »). Même si c’est une ville de montagne, Kozani dispose d’un Yacht Club.
Des feux, des danses et des traditions de plusieurs siècles se déroulent au carnaval de Kozani et en font un rendez-vous incontournable à ne pas manquer. Les coutumes ici prennent...feu au sens propre. Les danses, composées de certaines chorégraphies antiques, ont lieu autour de gigantesques feux dits « fani ».
Saviez-vous que la Macédoine a son propre “Grand Canyon”? Ce phénomène naturel est le résultat de 70 000 ans d’érosion et émerveille aujourd’hui petits et grands. Suivez la route asphaltée et vous trouverez ce prodige redécouvert assez récemment dans la vallée de Potamia, en suivant, à Kamvouni, la route pavée allant à Mikrovaltos.
En Grèce, Kozani est la capitale du safran depuis l’antiquité et sa région a été un des principaux lieux de production dans le monde. En octobre, tous les habitants des villages environnants se rendent aux champs de crocus pour effectuer le travail de fourmi de cueillir les précieux éléments pourpres – le safran – dans un océan de fleurs mauves (les crocus sativus).
Prisé dans les cuisines en Espagne, en Iran et en Asie pour son arôme exquis et sa couleur sublime, le safran compte parmi les épices les plus chères du marché. Vous l’avez sans doute déjà goûté dans la paella par exemple mais sachez qu’il est aussi utilisé pour teindre les robes des moines bouddhistes ! Dans certaines parties de la Grèce, les gens boivent des tisanes au safran pour soulager les maux de tête, améliorer la circulation du sang et rafraîchir le cerveau.